Bien choisir son chauffe-eau électrique

Il existe plusieurs moyens d’avoir de l’eau chaude. Ce choix se fait suivant des critères économiques et écologiques : coût à l’achat, coût à l’utilisation, empreinte carbone du moyen choisi, … Le chauffe-eau électrique est une solution rapide et pratique mais faut-il encore en choisir un correspondant à ses besoins.

Lors du choix du chauffe-eau, un critère essentiel est sous-estimé : la taille du chauffe-eau. Cela parait parfois secondaire mais il est important que votre chauffe-eau soit adapté à votre consommation quotidienne. En effet, un ballon d’eau chaude trop grand entrainera une « sur dépense » : vous chaufferez un volume d’eau supérieur à votre besoin sans compter la consommation d’entretien nécessaire pour laisser votre eau à la température de consigne définie.

Le volume d’eau chaude moyen par personne est de 60 à 65 litres d’eau chaude (à 40°c). Pour 1 ou 2 personnes, il faudra donc un chauffe-eau 100 litres. De préférence un modèle Visualis qui permet une programmation intelligente s’adaptant bien à la vie d’un célibataire ou d’un couple sans enfant : mode absence, week-end, … L’eau dans le ballon étant à 65°c, vous pouvez disposer de 187 litres d’eau chaude à 40°c. Quand la famille grandit, le modèle supérieur, le chauffe-eau 150 litres Visualis, avec une production de 278 litres d’eau chaude à 40°c, convient parfaitement à une « petite » famille (jusqu’à 4 personnes maxi dans le foyer).

Au-delà, il vaut mieux s’orienter sur les modèles ACI. Le chauffe eau 200 litres produit 423 litres d’eau chaude (toujours à 40°c) ce qui est idéal pour un foyer de 4 à 6 personnes . Le chauffe eau 300 litres vous procure 630 litres …  Il correspond donc à une grande famille. La température de stockage de l’eau chaude dans les ballons actuels est bien supérieure aux anciens. Ainsi vous pouvez réduire la taille du ballon tout en conservant la même quantité d’eau chaude disponible.

Si vous avez peur de manquer d’eau chaude pour un week-end où la famille ou les amis débarquent, il faut mieux mettre le chauffe-eau en marche forcé quelques heures plutôt que de surconsommer toute l’année.

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Une énergie qui vous botte !


Je devais revenir avec un ticket sur les bonnes pratiques en matière de compostage, mais au vu du temps plutôt pluvieux un peu partout, j’ai choisi de vous parler d’une info un peu insolite trouvée dans la semaine.

Chaque année le festival de Glastonbury se déroule en Angleterre ; festival qui reste l’un plus grand laboratoire d’idée éco-citoyenne pouvant être appliquée à notre vie de tous les jours avec l’utilisation de savon et gel douche biodégradable, l’utilisation de douche solaire, …

L’opérateur de téléphonie Orange, associé à la société américaine de design Kaleidoscope, va sortir prochainement une tente à énergie photovoltaïque permettant de rester en contact avec tous ses proches, même en camping, sans recours à la prise électrique. Cette innovation avait été expérimentée en 2003 lors du festival de Glastonbury. Cette année Orange souhaite encore créer l’innovation avec cette fois ci une paire de bottes produisant de l’énergie électrique, une double fonction bien utile au fond dans un champ au milieu de l’Angleterre.

Vous allez me dire une paire de bottes ? Oui j’ai bien dit des bottes ‘type caoutchouc’ d’une couleur verte indéfinissable, celle de papy pour aller dans le jardin, oui c’est bien de ça que je parle. Comment ça marche ? le principe est de convertir l’énergie thermique à partir de pieds en électricité.


Après un plein d’énergie réalisé au cours d’une journée de fête, vous pourrez brancher votre téléphone dans la prise située au sommet de la botte, afin de recharger votre téléphone portable. La production d’électricité est réalisée par un processus appelé « effet Seebeck ».

A l’intérieur de la botte il y a des modules thermoélectriques, l’ensemble des semi-conducteurs sont reliés électriquement formant un ensemble de thermocouple multiples. Ils sont ensuite pris en sandwich entre deux fines tranches de céramique. Lorsque la chaleur du pied est appliquée sur la face supérieure de la plaquette de céramique et le froid est appliqué sur le côté opposé, du froid du sol, l’électricité est produite. De conception simple mais efficace et innovante. Comme quoi les opérateurs téléphoniques peuvent être innovants.

Un week-end au soleil éco citoyen

Je profite de cette accalmie de chaleur pour voir ce que vous avez fait ce week-end.

Ce week-end, à Toulouse, il y avait différentes solutions pour lutter contre la chaleur. La première étant d’avoir une piscine, mais pour cela il faut avoir une maison, malheureusement ce n’est pas le cas pour moi :-(

Ou de partir au bord de l’eau, mer méditerranéenne ou océan, l’un comme l’autre il faut compter environ 1h30 à 2h, ce qui n’est pas possible à 15 jours d’un accouchement… raté pour cette solution. Donc la solution permettant d’avoir la fraîcheur sans les kilomètres à été trouvée sur les bords de la Garonne au niveau de Portet sur Garonne qui célébrait les journées de la nature. Avec comme thème « Zoom sur la nature » et des animations sur le tri, les animaux et l’alimentation locale. Cette manifestation avait lieu sur les berges du Ramier.

Nous reviendrons sur le sujet compostage et tri des déchets très prochainement avec un article spécifique sur le sujet. Par contre le coup de cœur vient d’un trio bruyant et dynamique relativement fou fou. Ce trio se prénomme La compagnie du 4, kesako (ou qu’es-aco comme l’on dit ici) ?

Une bande de dames, anciennes parisiennes s’étant installé dans le Tarn il y a de ça quelques années pour vivre différemment, nous ont fait un petit spectacle en musique sur le thème : Trier les déchets. L’approche est très ludique et dynamique, pas de culpabilisation ni de conseil moralisateur, juste une approche simple mais efficace : le message passe bien, même très bien, au niveau des parents et des enfants, soit un bilan plus que positif. Un grand nombre de bons penseurs devraient aller à la rencontre de ces trois femmes et prendre des idées et de l’inspiration. L’éco citoyenneté n’en sera que plus forte.

Nous allons vous proposez, d’ici un ou deux jours, les paroles de cette chanson éco citoyenne, très sympathique, pour un grand concours d’interprétation en vidéo, avec déguisement ou sans, l’objectif est d’être fun, sympa et de peut-être gagner des cadeaux éco citoyen. Quelques indices, la note de départ sera le  »la », l’air étant  »Aux champs Elysées  » de Joe Dassin.

Vous trouverez tout sur notre page Facebook avec date, textes, cadeaux à gagner, et principe de l’évaluation de l’équipe gagnante.

A très bientôt, et surtout il n’y a pas de mauvaise idées, que du fun.

Et si la maison basse consommation était aussi une maison écologique ?

La maison BBC dispose d’un label et est soumise à une certification. Elle doit répondre à des critères précis : une consommation d’énergie primaire de 50 kWhep/m².an et un test de perméabilité à l’air (0.6 m3/h.m²). La consommation d’énergie primaire est modulée en fonction de la zone géographique. La maison basse consommation est donc une maison étanche et consommant peu d’énergie. Mettons tout de suite les choses au point : la basse consommation est un objectif à soutenir et important car il ouvre la voie à de nouveaux types de bâtiment plus respectueux de notre environnement.

Cependant, les choses sont à relativiser. Une fois de plus, le label ouvrant droit au crédit d’impôt et à diverses aides, des opportunistes se sont engouffrés dans le marché du BBC. Le label présente en effet plusieurs failles. Tout d’abord la consommation d’énergie est une énergie primaire. Ainsi une « bonne » pompe à chaleur, c’est-à-dire avec un coefficient de performance important palliera un bâti peu performant en terme d’isolation. Quant au test d’étanchéité, il est réalisé après obstruction des ventilations souhaitées. Il s’agit donc d’évaluer les fuites et non de vérifier l’étanchéité réelle de la maison. De plus, aucune attention n’est portée sur le type de matériaux choisis.

Du coup, on peut faire du BBC avec  presque tout. Bien des promoteurs l’ont compris qui proposent des maisons en y collant un label BBC alors même que celui-ci n’est délivré qu’à postériori… et en majorant le prix en proportion des aides à venir bien sûr !

Voici quelques exemple d’aberrations de ces constructions :
- La VMC double flux est souvent écartée par les promoteurs alors même qu’elle apporte une réelle économie sur le chauffage, de l’ordre de 15 à 20 %. Sa consommation d’électricité supérieure à une ventilation simple flux est désavantagée dans les calculs.
- L’isolation est pratiquement toujours en laine de verre, moins chère, mais qui nécessite beaucoup plus d’énergie pour sa production et son recyclage que pratiquement tous les autres isolants (hormis le polystyrène). La durée de vie du produit et ses performances (en terme de déphasage par exemple) ne sont pas prises en compte.
- La certification est délivrée par des organismes qui possèdent une marge de manœuvre sur les critères. Ainsi, des produits certifiés dans d’autres pays européens sont refusés parce qu’ils n’ont pas la certification CSTB qui est rappelons-le payante … Parmi les organismes certificateurs se trouvent Promotelec dont un des adhérents est le CSTB … A quand une certification européenne indépendante ?

Le label BBC actuel est censé préfigurer la future RT2012. Espérons que des critères plus larges qu’un simple calcul logiciel permettront d’aboutir à des constructions réellement durables : basse consommation et respectueuses de l’environnement. Des normes pour le bien-être de tous et non au profit de lobbies et de quelques industriels qui n’ont pas su faire évoluer leur offre de produits.

Cette année c’était quoi pour la fête des mères ?

Vous avez misé sur l’électronique de pointe (lecteur MP3, téléphone 3G, ordinateur portable) ou avez vous misé sur le traditionnel appareil électroménager de dernière conception (fer à repasser, grille-pain, …) ?

Cette année, la fête des mères à sonné l’enterrement première classe d’une partie du contenu du Grenelle de l’environnement. L’un des sujets très importants en terme d’économie d’énergie rapide et accessible à tous a été jetée avec l’eau du bain et l’évolution de la réglementation et du marquage énergétique des produits électroménagers.

Le résultat de cette politique du ventre mou est mis en avant par l’association UFC-Que Choisir, lors de la publication de son enquête sur les prix des appareils électroménagers.

Voici en une phrase le résumé de la situation de ce marché :

Malgré l’ambition affichée d’une réduction de la consommation électrique des Français, les consommateurs ne sont absolument pas incités à acheter les appareils les moins énergivores.

Pour remédier à cette situation, l’association UFC-Que Choisir propose une solution simple et concrète : l’instauration d’un bonus-malus sur tous les appareils électroménagers.

Voyons ce qui ne marche pas à ce jour concernant le marché de l’électroménager à faible consommation d’énergie :

- L’échelle de l’étiquetage énergétique est obsolète : sur l’échelle de A à G, les appareils des classes les plus mauvaises ont disparu des rayons mais ces classes apparaissent toujours bel et bien sur l’étiquette. Résultat : quand il choisit un réfrigérateur de classe A, le consommateur, pensant faire un geste écologique, ignore acheter en réalité l’un des plus énergivores !

- Les appareils les plus performants sont absents des rayons : pour les réfrigérateurs, seuls 5% des appareils sont de classe A++, la plus économe actuellement. Pour les sèche-linge, même constat : seuls 13% des appareils sont en classe A. La discrimination à la distribution de ces produits est très forte, et là nous parlons d’un sujet que nous connaissant trop bien, par le nombre de portes qui nous ont été fermées de manière brutale par grand nombre d’industriels du secteur…

- L’économie d’énergie est hors de prix : les prix augmentent avec la classe énergétique et le surcoût entre deux classes est loin d’être anodin. Pour les réfrigérateurs, il faut débourser en moyenne 85 euros supplémentaires pour accéder à la classe A+, et 282 euros pour accéder à la classe A++. Pour les sèche-linges, c’est pire encore : il faut débourser 220 euros pour accéder à la classe B et 532 euros supplémentaires pour accéder à la classe A, la moins énergivore. Entre la complexité pour avoir accès aux produits faiblement énergivores, et la politique de prix réalisée par les marques leader sur ces produits, la mission de vous proposer une offre pertinente en terme de produits et de prix s’avère complexe, même si nous ne nous avouons pas battu.

- Pire, aujourd’hui, le geste écologique n’est pas un investissement rentable. En effet, contrairement à une idée reçue, le surcoût à l’achat n’est pas compensé par l’allègement de la facture électrique. Concrètement, sur le réfrigérateur-congélateur, le surcoût de 85 euros pour accéder à la classe A+ n’est amorti qu’au bout de 10 ans. C’est pour cela que nous continuons de nous battre pour vous proposer rapidement une offre complète de produits électroménagers à faible consommation de type A+ et A++ à des prix tout à fait corrects et permettant un retour sur investissement dans un délai acceptable.

Afin de développer et démocratiser les appareils peu énergivores, il faut impérativement agir sur les deux leviers incitatifs pour le consommateur :

- L’information, et là nous comptons sur des gens comme l’UFC-Que Choisir

- Le prix, et pour cette partie, à nous de bien négocier avec les gens qu’il faut

L’association UFC-Que Choisir dans le cadre de son combat pour démocratiser l’électroménager économe propose:

- Une réactualisation de l’étiquetage énergétique pour que l’échelle soit en adéquation avec la réalité des produits et sa généralisation à tous les appareils électriques de la maison (TV, ordinateur, fer à repasser…)

- L’extension aux appareils électroménagers du dispositif du bonus-malus qui a déjà fait ses preuves pour l’automobile, à l’instar de ce qui existe en Italie, aux Pays-Bas ou en Belgique sur la famille électroménager.

Pour en savoir plus sur l’étude : Article de Que choisir

Notre combat n’est pas gagné mais nous allons réussir notre pari de vous présenter une offre de produit à faible consommation à un bon prix. Donc avec l’arrivée de la fête des pères, ouvrez l’œil dans les prochaines semaines.

Avec le retour des beaux jours, la production de déchets organiques augmente…

Le composteur pour réduire ses déchets

Eh oui, les beaux jours arrivent, très doucement je vous le concède, mais ils sont bien là. Les tondeuses tournent à plein régime, les marchés affichent des étalages de fruits et légumes de plus en plus sympathiques.  Fini les fruits et légumes d’hiver moroses et tristounets.

L’été est bien en approche, bien sur que de consommer des fruits et légumes du coin de saison est une bonne chose, mais sans oublier que tous ces produits ne sont pas consommables à 100%, malheureusement.

Petite question pratique : d’après vous combien de kg sont produits de déchets par jour ou par an, par une famille de 4 personnes ? Environ 1,5 tonnes par an, soit environ 1 Kg par jour pour chaque français. En sachant que les déchets organiques représentent environ 29% du poids total. Ce 1/3 de déchets peut éviter d’aller dans la filière de traitement des déchets très simplement grâce aux composteurs, pour les gens ayant un jardin, pas la peine d’avoir 3000 hectares, il vous suffit d’avoir un bout de terre de moins de 1 m2. Ce qui est tout à fait jouable même pour des maisons de ville. Pour ceux qui vivent en appartement, nous voyons arriver des solutions pour balcon, ou cuisine relativement intéressantes. Pour en revenir au jardin, vous avez des versions très compactes ayant des formes de demi-cloche retournée, ou des cubes classiques et maintenant des cubes haute efficacité, pour les gens ayant un grand besoin et rapide, de compostage. Souvent les communes proposent des aides à l’acquisition de ce type de produit ayant un impact très important sur les volumes de collecte de déchets, de carburant pour transporter toutes ces tonnes de déchets, qui peuvent très bien finir leur vie au fond du jardin à côté de la cabane en bois, pour ceux qui on une cabane. Soit un impact à terme sur les différentes taxes locales.

Voici quelques conseils avant de vous lancez:

La transformation des matières organiques se fait naturellement. Mais pour produire un bon compost, il est nécessaire de respecter trois règles simples :

- Mélanger les différents catégories de déchets,

- Aérer les matières,

- Surveiller l’humidité.

Que peut-on composter ?

Tous les déchets organiques, à différents degrés, sont compostables (idéalement un peu de tout est la bonne solution) :

- Déchets de cuisine : épluchures, coquilles d’oeufs, marc de café, pain, croûtes de fromages, fanes de légumes, fruits et légumes abîmés…

- Déchets du jardin : tontes de gazon, feuilles, fleurs fanées, mauvaises herbes…

- Déchets de maison : mouchoirs en papier, plantes d’intérieur, essuie-tout ‘non souillés par des produits polluants’

A vous de jouer.

En savoir plus : Composteurs de jardin