Et si la RT2012 n’avait duré que 3 mois ? Un coup bas qui fait mal !

coup d'arret rt2012_avril2013

 

Voilà, je l’avais presque annoncé, mais le lobby des grille-pain a encore frappé. Le conseil d’état vient de rendre nul et non applicable la RT2012 en l’état, par l’annulation des modalités de calcul. Les différents intervenant ont jusqu’à juillet pour remettre ceci en place. Pendant ce temps, on garde les mêmes règles mais objectivement c’est un Bazar complet. Toute ma sympathie aux gens qui sont en cours de construction d’une maison.

Voici brut le communiqué de presse en date du 25 Avril 2013, du Ministère de légalité des territoires et du logement ainsi que le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’énergie.

 

‘’L’annulation de l’arrêté méthode par le Conseil d’État ne modifie pas

les exigences de la RT 2012 qui continue de s’appliquer

 

Un recours a été déposé en septembre 2011 auprès du Conseil d’État contre l’arrêté du

20 juillet 2011 définissant la méthode de calcul de la réglementation thermique 2012 des

bâtiments neufs (RT 2012). Le Conseil d’État a rejeté l’ensemble des moyens de fond

soulevés par le recours et a prononcé l’annulation de cet arrêté pour un motif de forme.

Le Conseil d’État a en effet demandé de procéder à une nouvelle signature de l’arrêté

pour qu’il soit signé conjointement par les ministres concernées : la ministre de l’Égalité

des territoires et du Logement et ministre de l’Écologie, du Développement durable et

de l’Énergie. En outre, pour garantir la sécurité juridique des projets de construction en

cours et assurer la continuité de l’application de la RT 2012, le Conseil d’État a indiqué

que cette annulation ne serait effective qu’à l’issue d’un délai de trois mois à compter

de la date de sa décision, soit le 24 juillet 2013.

Ainsi, la RT 2012 continue de s’appliquer selon les mêmes dispositions et les mêmes

exigences que celles qui avaient été définies dans les textes déjà publiés.

Le nouvel arrêté a été mis en signature en vue d’une toute prochaine publication.

L’annexe de cet arrêté qui décrit la méthode de calcul de la RT 2012 sera identique à

celle de l’arrêté du 20 juillet 2011, la continuité sera ainsi garantie.’’

 

Voilà, voilà, l’environnement sort gagnant encore une fois !

reglementation_rt_2012

L’eau le futur pétrole ?

Voici un reportage d’arte sur les coulisses du marché de l’eau dans le monde. Un monde qui ne donne pas l’accès  à l’eau potable à l’ensemble de la population. Donc vous qui avez accès à l’eau potable de façon libre et non limité, merci de faire attention à votre consommation de cette eau potable un bien universel en péril.

 

Voici une des solutions pour limiter votre consommation d’eau potable, le récupérateur d’eau de pluie qui va vous permettre d’arroser votre jardin, laver votre voiture, laver votre linge, la chasse d’eau de vos wc.

Cette cuve de récupération d’eau de pluie LiLo extra plate Garantia, facile à installer va vous permettre de faire des économies et un geste pour la planète. La nature vous dit déjà merci.

 

NKM et l’autosatisfaction facile, dans une république bannière

NKM juste avant de partir du gouvernement nous à préparé une petite loi sur la fixation du prix du Kw électrique en solaire photovoltaïque bonifié si vos panneaux sont ‘’made in France ‘’ dans une certaine mesure. En clair si vos panneaux solaires peuvent annoncer une valeur ajoutée supérieure à une valeur (transformation, assemblage.. en France) de x %, vos panneaux profiterons d’un prix de rachat du kwh de y % supérieur au prix en vigueur.  Cela, ressemble quand même à une bonne veille loi protectionnisme d’une filière !

Pourquoi pas bonifier les panneaux très performants ? ou ayant une capacité à être recyclé en fin de vie de façon simple et écologique et peu couteuse ? Car là, il vaut mieux acheter de mauvais panneaux solaires photovoltaïques mais ayant un % de valeur ajoutée Française, que d’acheter des panneaux performants. Ce n’est pas ainsi que l’on va développer une filière de l’excellence dans le solaire photovoltaïque. Après plus de 10 ans d’Europe et de libération des flux des biens et personnes, ça sonne un peu hémisphère droit..

Tout à l’heure j’ai découvert un message sur twitter de NKM, d’autosatisfaction d’une autre époque.

En temps que porte parole du Président candidat, elle est heureuse de l’accord pour le rachat de photowatt par EDF. Pour rappel, EDF à plus de 6 mois de retard sur le paiement du rachat de l’électricité par panneaux solaires photovoltaïque un peu partout en France. Je vous invite à lire l’article de Maison à part sur le sujet ; c’est par ici

En dehors du fait, de ne pas pouvoir tenir ces engagements en terme de gestion du rachat de l’électricité, c’est quand même ce même EDF qui à empêché de vendre des panneaux solaires pendant des années en France Métropolitaine hors haute montage, sur motivation de protection du marché et du service public, et cela à duré toutes les années 80/90. Et maintenant, Edf vient comme le chevalier servant c’est un peu gros quand même. Tant mieux pour ces gens qui se retrouvaient dans une situation peu sympathique avec une fermeture d’usine potentielle. Bien sur, sur le sujet du protectionnisme d’edf pendant des années ni droite ni gauche n’a de leçon à donner.

Les politiques ont la mémoire courte, surtout en période de campagne électorale. La France forte un grand débat !

Les acteurs du solaire photovoltaïque nous prendraient pas pour des cons ?

Vous avez surement du entendre, voire même voir des vidéos sur Youtube, sur le grand malheur des acteurs du solaire photovoltaïque, avec de grandes fresques de déclarations dignes des meilleurs hommes politiques, voire même des plus mauvais. Je ne vais pas vous mettre l’une des ces vidéos, qui est un contenu hypocrite d’un secteur qui pleure sur la réduction des aides fiscale type crédit d’impôt, qui n’a pas profité aux gens ayant investi dans ce secteur, mais qui a profité à toute la filière qui s’est gracieusement servie au passage. Ce discours, de ‘’ils veulent tous nous faire mourir…’’ a refait son retour lors des grandes discutions sur la suppression de quelques niches fiscales. Par contre pendant le même temps voici quelques informations sur la bonne santé du secteur du photovoltaïque qui étaient publiées, mais qui sont restées très peu reprises par les uns et les autres.

Avec 599 MW (Selon les derniers chiffres publiés par le ministère du Développement durable) raccordés au cours du premier semestre 2011, le parc photovoltaïque poursuit son expansion et garde le cap de la croissance. En revanche, l’éolien montre des signes d’essoufflement, avec des raccordements inférieur de 27% à ceux du premier semestre 2010.  Le rythme des raccordements est particulièrement soutenu depuis le début de l’année en métropole, notamment en Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Aquitaine qui totalisent près de 40 % des puissances raccordées au cours de ce premier semestre.

Pourquoi ces bons résultats, tout simplement car les mesures ‘’dites d’autorité’’  ne sont pas rentrées en vigueur de suite mais avec un délai relativement long, bien plus long que ce que l’on veut bien nous faire croire, et surtout nous faire nous contribuable qui payons des impôts, se sentir coupable de leurs manque de discernement, de stratégie commerciale, industrielle. Quels industriels, ou professionnels pouvaient croire qu’un crédit d’impôt aller durer pendant 20 ans, en sachant que le tarif fixe de rachat de l’électricité fixé par la loi, comportait une règle toute simple qui est :

Un prix fixe, défini par l’état, mais un prix qui est recalculé tous les ans et déprécié tous les ans. Le prix fixe et garanti, une bien belle promesse que tous les vendeurs de solaire photovoltaïque vous annonce en gros et en gras sur leurs documentations.  Mais petit détail, ce prix est garantie pour 12 mois après il est fixé dans le texte de loi, qu’il sera réduit d’année en année selon une règle relativement simple, bien sûr il y a un minimum bas qui est fixé aussi par la loi, mais bien loin du 55 centimes.

Si les résultats du photovoltaïque sont toujours au beau fixe, le constat n’est pas le même dans l’éolien. Par contre peu de gens arrivent à se faire entendre pour défendre la cause de l’Eolien, un secteur avec beaucoup moins d’acteurs, des installations de grosse puissance quasi systématiquement, ce qui rend cette branche beaucoup moins bruyante que le solaire photovoltaïque et pourtant l’éolien aurait bien des raisons d’être bruyante.

En conclusion ce ne sont pas ceux qui crient au loup, qui sont obligatoirement les vraies victimes.

 

Le Gaz part, le prix reste …

Ce n’est pas un poisson quoique avec beaucoup d’arêtes…

Le prix du gaz va augmenter de 5,2% au 1er avril, à qui le tour ensuite ?

Depuis un an, la facture des ménages chauffés au gaz a augmenté de 200 euros. Depuis juillet 2005, les tarifs du gaz naturel ont augmenté de 61%. Sur la seule année écoulée, la hausse des prix s’élève à 21%.

Il y a un paradoxe dans tout ça, c’est que le prix du gaz sur les marchés boursiers baisse et le prix pour le consommateur français augmente ? Bizarre…

Quelques 88% des 10,7 millions de foyers abonnés au gaz sont assujettis aux tarifs réglementés. Ces tarifs, réévalués en principe tous les trois mois, évoluent en fonction d’une formule mathématique complexe fixée par arrêté ministériel. Depuis début 2010, ce n’est plus le gouvernement qui propose les hausses ou les baisses des tarifs, mais le groupe d’énergie GDF Suez, détenu à 35% par l’Etat. Voilà peut être l’explication de ces hausses régulières, l’Etat ne serait-il pas un actionnaire avec un besoin de dividende fort ?

Les tarifs sont ainsi indexés sur l’évolution du taux de change euro/dollar, les cours du fioul et les cours du pétrole brut.

Les cours du gaz ont fortement baissé sur les Bourses de l’énergie ces dernières années, en raison d’une surproduction mondiale. Pour tenir compte de cette situation nouvelle, les gros acheteurs de gaz, tels que GDF Suez, ont négocié une révision de leurs contrats avec leurs principaux fournisseurs.

La France importe 98% du gaz naturel qu’elle consomme.

En clair, il va falloir faire des aménagements rapides pour limiter la consommation de gaz, sinon vos économies vont y passer.

Peut-être mettre un programmateur de chauffage : simple, facile, pas très cher et rentabilisé en moins d’un an… mieux qu’un PEA.

Une production d’eau chaude sanitaire plus performante : électrique, solaire, thermodynamique.

Installer une VMC (ventilation mécanique contrôlé) Double flux, ce qui peut vous faire gagner encore jusqu’à 20% de votre facture de chauffage, une filtration de l’air neuf qui vous procurera une ambiance plus agréable, avec moins de poussières, de pollens…

Renforcer votre isolation des combles avec des flocons de laine de roche à épandre au râteau, des rouleaux de laine de roche à dérouler directement dans les combles. Cette action réalisable par tous peut vous permettre de gagner jusqu’à 20% de plus sur votre facture de chauffage, sans parler du confort pour vous et vos proches.

Après il y a l’acte ultime le remplacement de votre chaudière, par une PAC air / air ou une pompe à chaleur air / eau, afin de conserver votre plancher chauffant ou vos émetteurs de chauffage basse température.

Nous pensons que ces différents gestes, ayant un coût plus ou moins important, en sachant que l’on à classer du plus accessible au plus coûteux, sont le début d’une solution. Votre action individuelle sera plus forte, plus immédiate pour vous et vos proches, qu’une ultime action d’un homme ou d’une femme politique, quel que ce soit son appartenance ou opinion.

Et si la maison basse consommation était aussi une maison écologique ?

La maison BBC dispose d’un label et est soumise à une certification. Elle doit répondre à des critères précis : une consommation d’énergie primaire de 50 kWhep/m².an et un test de perméabilité à l’air (0.6 m3/h.m²). La consommation d’énergie primaire est modulée en fonction de la zone géographique. La maison basse consommation est donc une maison étanche et consommant peu d’énergie. Mettons tout de suite les choses au point : la basse consommation est un objectif à soutenir et important car il ouvre la voie à de nouveaux types de bâtiment plus respectueux de notre environnement.

Cependant, les choses sont à relativiser. Une fois de plus, le label ouvrant droit au crédit d’impôt et à diverses aides, des opportunistes se sont engouffrés dans le marché du BBC. Le label présente en effet plusieurs failles. Tout d’abord la consommation d’énergie est une énergie primaire. Ainsi une « bonne » pompe à chaleur, c’est-à-dire avec un coefficient de performance important palliera un bâti peu performant en terme d’isolation. Quant au test d’étanchéité, il est réalisé après obstruction des ventilations souhaitées. Il s’agit donc d’évaluer les fuites et non de vérifier l’étanchéité réelle de la maison. De plus, aucune attention n’est portée sur le type de matériaux choisis.

Du coup, on peut faire du BBC avec  presque tout. Bien des promoteurs l’ont compris qui proposent des maisons en y collant un label BBC alors même que celui-ci n’est délivré qu’à postériori… et en majorant le prix en proportion des aides à venir bien sûr !

Voici quelques exemple d’aberrations de ces constructions :
- La VMC double flux est souvent écartée par les promoteurs alors même qu’elle apporte une réelle économie sur le chauffage, de l’ordre de 15 à 20 %. Sa consommation d’électricité supérieure à une ventilation simple flux est désavantagée dans les calculs.
- L’isolation est pratiquement toujours en laine de verre, moins chère, mais qui nécessite beaucoup plus d’énergie pour sa production et son recyclage que pratiquement tous les autres isolants (hormis le polystyrène). La durée de vie du produit et ses performances (en terme de déphasage par exemple) ne sont pas prises en compte.
- La certification est délivrée par des organismes qui possèdent une marge de manœuvre sur les critères. Ainsi, des produits certifiés dans d’autres pays européens sont refusés parce qu’ils n’ont pas la certification CSTB qui est rappelons-le payante … Parmi les organismes certificateurs se trouvent Promotelec dont un des adhérents est le CSTB … A quand une certification européenne indépendante ?

Le label BBC actuel est censé préfigurer la future RT2012. Espérons que des critères plus larges qu’un simple calcul logiciel permettront d’aboutir à des constructions réellement durables : basse consommation et respectueuses de l’environnement. Des normes pour le bien-être de tous et non au profit de lobbies et de quelques industriels qui n’ont pas su faire évoluer leur offre de produits.