La LED : une solution d’éclairage économe

Pour faire des économies sur l’éclairage, il y a deux solutions :

- Celle-là qui n’est pas très pratique :
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- Et celle-là : Eclairage basse consommation que nous vous conseillons…

Les ampoules basse consommation ont fait de grand progrès ces dernières années : allumage instantanée, lumière blanche ou jaune selon votre goût, durée de vie pouvant dépasser 50.000 heures. De plus les LED avec leur très faible consommation électrique (10 fois moins qu’une ampoule à incandescence pour un rendu lumineux équivalent !) permettent des applications nombreuses associées à une batterie, comme l’éclairage solaire avec un mini panneau solaire, ou des lampes décoratives, étanches et transportables comme les lampes Smart&Green.

C’est reparti …

Le retour de la pluie marque la fin des vacances d’été et la reprise générale. Si l’été permet de reprendre des forces, c’est aussi l’occasion de trouver de nouveaux produits et de nouvelles idées. Le mois dernier, je vous avais parlé de nouveautés en isolation, en ventilation et en chauffage sur La Maison Positive. Ces 3 étapes, dans cet ordre,  sont les fondements d’une maison économe et énergétiquement performante.

Une fois, le gros des travaux faits, il reste encore plein d’optimisation et d’économie de l’énergie possible : petits gestes, gros effets.  C’est en effet souvent dans les détails que l’on peut faire la différence en termes de confort et d’économie. Ces gestes accessibles à tous nous tiennent particulièrement à cœur car il s’agit d’économie mais plus encore de chasse au gaspillage.

Quelques exemples :

-           Une lampe basse consommation fluo-compacte ou à LED permet une économie de 80 % au moins d’électricité et s’amortit plusieurs fois sur sa durée de vie.

-          Un limiteur de débit permet d’économiser plusieurs centaines de litres par an et est vite rentabilisé.

-          Une prise coupe-veille permet d’éliminer des dizaines de Wh inutiles. Un Wh supprimé, c’est un euro de moins d’électricité à la fin de l’année !

prise électrique communicante My Green BoxPour compléter ces gestes sur l’électricité, nous avons trouvé un produit innovant : my green box. Il s’agit d’une prise électrique communicante qui permet d’allumer ou de couper une prise à distance avec son téléphone portable (pour un arrosage, des lampes, le chauffage, …). Elle permet aussi d’être prévenu en cas de coupure de courant par mail ou par SMS. Pratique par exemple pour les congélateurs ou les alarmes.

Nous vous présenterons ce produit, et ses nombreuses possibilités prochainement, ainsi que les autres nouveautés qui sont en préparation.

Et si la maison basse consommation était aussi une maison écologique ?

La maison BBC dispose d’un label et est soumise à une certification. Elle doit répondre à des critères précis : une consommation d’énergie primaire de 50 kWhep/m².an et un test de perméabilité à l’air (0.6 m3/h.m²). La consommation d’énergie primaire est modulée en fonction de la zone géographique. La maison basse consommation est donc une maison étanche et consommant peu d’énergie. Mettons tout de suite les choses au point : la basse consommation est un objectif à soutenir et important car il ouvre la voie à de nouveaux types de bâtiment plus respectueux de notre environnement.

Cependant, les choses sont à relativiser. Une fois de plus, le label ouvrant droit au crédit d’impôt et à diverses aides, des opportunistes se sont engouffrés dans le marché du BBC. Le label présente en effet plusieurs failles. Tout d’abord la consommation d’énergie est une énergie primaire. Ainsi une « bonne » pompe à chaleur, c’est-à-dire avec un coefficient de performance important palliera un bâti peu performant en terme d’isolation. Quant au test d’étanchéité, il est réalisé après obstruction des ventilations souhaitées. Il s’agit donc d’évaluer les fuites et non de vérifier l’étanchéité réelle de la maison. De plus, aucune attention n’est portée sur le type de matériaux choisis.

Du coup, on peut faire du BBC avec  presque tout. Bien des promoteurs l’ont compris qui proposent des maisons en y collant un label BBC alors même que celui-ci n’est délivré qu’à postériori… et en majorant le prix en proportion des aides à venir bien sûr !

Voici quelques exemple d’aberrations de ces constructions :
- La VMC double flux est souvent écartée par les promoteurs alors même qu’elle apporte une réelle économie sur le chauffage, de l’ordre de 15 à 20 %. Sa consommation d’électricité supérieure à une ventilation simple flux est désavantagée dans les calculs.
- L’isolation est pratiquement toujours en laine de verre, moins chère, mais qui nécessite beaucoup plus d’énergie pour sa production et son recyclage que pratiquement tous les autres isolants (hormis le polystyrène). La durée de vie du produit et ses performances (en terme de déphasage par exemple) ne sont pas prises en compte.
- La certification est délivrée par des organismes qui possèdent une marge de manœuvre sur les critères. Ainsi, des produits certifiés dans d’autres pays européens sont refusés parce qu’ils n’ont pas la certification CSTB qui est rappelons-le payante … Parmi les organismes certificateurs se trouvent Promotelec dont un des adhérents est le CSTB … A quand une certification européenne indépendante ?

Le label BBC actuel est censé préfigurer la future RT2012. Espérons que des critères plus larges qu’un simple calcul logiciel permettront d’aboutir à des constructions réellement durables : basse consommation et respectueuses de l’environnement. Des normes pour le bien-être de tous et non au profit de lobbies et de quelques industriels qui n’ont pas su faire évoluer leur offre de produits.

L’avis de L’Ademe sur les lampes basse consommation

Ampoule basse comsommationDans quelques jours, il sera enfin impossible de trouver des ampoules à incandescence de 100 w. Certes, cela ne représente qu’une faible partie du marché de l’éclairage mais c’est au moins cela. C’est dans ce contexte que l’Ademe publie son avis sur les lampes basse consommation.

Pour tous ceux qui s’intéressent à cette question il n’y a rien de bien nouveau. Mais si il y a des choses qui vont de soi, cela va toujours mieux en le disant. L’Ademe rappelle les points importants que nous évoquions sur ce blog il y a un mois déjà concernant les lampes basse consommation. Elles sont sources de grosses économies avec une consommation 5 fois moindre et une durée de vie 8 fois plus importante et elles contiennent du mercure en très faible quantité et doivent donc être recyclées.

Enfin, sur le rayonnement magnétique, L’ADEME rappelle que « les LBC, pour un usage normal, à savoir à plus de 30 cm d’une personne, ne sont pas dangereuses pour la santé humaine » et « (les) études sur les champs électromagnétiques émis par les LBC concluent à l’innocuité de ces champs ou à leurs effets non aggravants sur les pathologies. »

Espérons que cela finira de convaincre les derniers sceptiques de passer aux lampes basse consommation

En savoir plus :
L’avis de l’Ademe

Lampe basse consommation : 200 fois moins dangeureux qu’un thermomètre à mercure

Lampe basse consommation - recyclageLe retrait progressif des ampoules à incandescence depuis le 1er juillet s’accompagne de nombreux reportages sur les lampes fluo-compactes, et en particulier sur leur prétendue nocivité. Un des sujets le plus souvent évoqué est leur teneur en mercure qui les rendrait dangereuse.

Une ampoule fluo-compacte contient 5 mg de mercure au maximum mais déjà la plupart des lampes ne dépassent pas 2 à 3 mg. A titre de comparaison,  les « néons » de cuisine contiennent jusqu’à 25 mg de mercure tout comme les piles de montre… Pire, les thermomètres anciens contiennent 500 mg de mercure soit prés de 200 lampes basse consommation ! Une fluo-compacte consomme 5 à 6 fois moins d’électricité et dure 8 000 h soit 8 à 10 fois plus longtemps qu’une lampe classique, soit autant de lampes en moins à recycler. On voit donc rapidement que l’avantage d’utiliser des lampes basse consommation est réel. Cependant, 3 mg de mercure n’est pas négligeable, loin de là et nécessite un recyclage. La filière existe et est opérationnelle, il s’agit de « recyclum », éco-organisme agréé par les pouvoirs publics.

Ce n’est pas tant sur la quantité de mercure qu’il faut porter notre attention que sur la nécessaire adaptation de nos modes de vie. Nous devons avoir conscience que tous les produits doivent être pris en compte dans une chaine de recyclage. L’impact environnemental d’un produit ne doit pas se calculer uniquement sur sa composition mais aussi sur l’impact qu’il aura dans notre vie … et dans celle de nos enfants.

Pour en savoir plus :

Recyclum

Départ manqué pour le retrait des ampoules à incandescence

Ampoule basse comsommationDepuis mercredi dernier, le 1er juillet, les lampes à incandescence de 100 watts ou plus sont censées être retirées de la vente. J’ai donc été surpris ce week-end de trouver encore à la vente sur de nombreux sites internet ces fameuses lampes.

J’ai donc parcouru la Convention sur le retrait de la vente des ampoules à incandescence et la promotion des lampes basse consommation disponible sur le site du Ministère qui indique seulement que « Les distributeurs signataires s’engagent en conséquence à ne plus mettre sur le marché les ampoules énergivores selon le calendrier suivant :
- au 30 juin 2009 : des ampoules domestiques de classe D, E, F ou G d’une
puissance supérieure ou égale à 100 watts.
- au 31 décembre 2009 : des ampoules domestiques de classe E, F ou G d’une
puissance supérieure ou égale à 75 watt.
- au 30 juin 2010 : des ampoules domestiques de classe E, F ou G d’une
puissance supérieure ou égale à 60 watts
- au 31 août 2011 : des ampoules domestiques de classe E, F ou G d’une
puissance supérieure ou égale à 40 watts.
- au 31 décembre 2012 : des ampoules domestiques de classe E, F ou G d’une
puissance supérieure ou égale à 25 watts. »

Les non signataires ne sont donc pas soumis à cette convention et peuvent continuer librement et légalement à vendre les ampoules à incandescence … Pourtant le remplacement de ces ampoules par des « lampes basse consommation » permettrait à la France d’économiser 8 térawatts-heures de consommation d’électricité (soit l’équivalent de deux fois la consommation annuelle d’électricité des habitants de Paris) comme le rappelle le communiqué de presse du Ministère.

Il est dommage que face au gaspillage que représentent les lampes incandescentes une mesure plus forte et surtout obligatoire n’ait été prise. « Faisons vite, ça chauffe » ne doit pas être seulement un slogan mais une manière d’agir. Alors à quand la vrai fin des ampoules énergivores ?

Pour en savoir plus :

Site du Ministère de l’écologie :
- Le communiqué