Taxe carbone, TGV, qui aura le dernier mot… Il est loin le temps de Copenhague et des bonnes intentions

Aujourd’hui, jour de réflexion sur la taxe carbone par toute la force vive de l’état. Quoique nous devrions dire plutôt le serpent de mer « carbone ». J’ai la bonne surprise de lire dans les colonnes des Echos que la SNCF, ayant comme actionnaire principal l’Etat français, veut revoir en profondeur ses dessertes dès fin 2010 des lignes TGV. Il y a quelques semaines de ça, nos très chers ministres, secrétaire d’état et j’en passe, nous expliquaient que Copenhague allait être une réussite, et que la France avec le TGV, le parc d’énergie renouvelable en développement était le bon élève et un exemple. Clic, clac, codac… même pas un mois après le sommet historique sur le climat, nous avons la bonne surprise de découvrir le retour au galop des lignes d’avion en lieu et place des lignes TGV.

Bien sur la direction de la SNCF explique que les lignes qui seraient touchés par les remaniements sont des lignes qui économiquement ne sont pas viables. Le taux d’occupation des trains est depuis quelques mois sur une pente très savonneuse. La décentralisation, même pour les lignes  TGV, ce n’est pas gagné, bientôt pour une personne de Strasbourg qui souhaite se rendre à Lille devra surement passer par Paris, quoiqu’ avec un forfait visite de la tour Eiffel inclus, il y a peut être un débouché… Blague à part, on ne peut pas entendre ce type de discours d’une société proche de l’état, qui nous annonce que nous allons devoir utiliser nos voitures, voire même l’avion qui saura lui mettre en place des lignes qui seront rentables très vite, je ne sais pas pourquoi.

D’un côté on nous crée une taxe carbone en  »faveur du climat » et de l’autre la SNCF  annonce qu’il va falloir reprendre la voiture. Le bon plan, étant donné que la taxe carbone est sur le carburant, c’est l’état qui va y gagner… et la nature ?