Le médiateur national de l’énergie

logoEn cette période de temps plutôt gris et avec une chute des températures, on se demande si notre opérateur historique en énergie est le bon plan ? Celui-là même qui nous annonce déjà que l’hiver sera long et qu’il ne pourra sûrement pas fournir de l’énergie sans devoir en importer. Il y a deux ans le marché de l’énergie s’ouvrait à la concurrence, et depuis avez-vous tout compris et réussi à vous faire une opinion et surtout savoir ce que vous pouviez espérer ou non ? Je ne vous cache pas que moi-même, je suis un peu perdu dans tout ce tintamarre, prix garantie, retour à l’ancien prix,… C’est pour cela que je vous présente aujourd’hui un site super utile pour tous ceux qui souhaitent comprendre et pouvoir faire un choix en comprenant comment tout cela fonctionne.

Le site du médiateur national de l’énergie, depuis sa mise en place l’année dernière, tente de remédier aux problèmes d’informations et de conseils, cette autorité publique indépendante vient de lancer une nouvelle structure en ligne : le comparateur d’offres d’électricité et de gaz naturel, qui vient enrichir l’offre de conseil qu’il dispensait depuis plus de 10 mois sur le net.

Ce comparateur, en ligne sur www.energie-mediateur.fr mais aussi présent sur energie-info.fr, est indépendant et fournit toutes les offres sur le marché en matière d’électricité et de gaz. Toutes les informations sur  les différentes offres sont disponibles comme les services, la durée du contrat, la qualité de fourniture, le mix énergétique, le prix de l’offre, les modalités de paiement, etc..

Ce site va vous permettre de tout comprendre sur vos droits, les démarches, les risques et avantages. Mieux comprendre les prix des différents fournisseurs, ce qui vous permettra de voir si vous avez un intérêt ou non à changer de fournisseur d’énergie.

Radiateur électrique : La mauvaise réputation

grille painLes termes « radiateur » et « électrique », lorsqu’ils sont joints, évoquent des notions très négatives. L’image qui s’impose est celle du convecteur électrique plus souvent désigné sous le vocable de grille-pain, cette carcasse métallique servant uniquement d’écrin à un fil censé chauffer le logement… Ceux qui ont connu cela mesurent aisément l’écart qui sépare ces vieux modèles d’un chauffage digne de ce nom. Pour le plus grand malheur de tous, ce genre de chauffage est encore largement distribué dans les grandes surfaces et sur internet par des gens qui se disent responsables.

Heureusement, le progrès et une bonne dose de cervelle sont en train de faire changer cet état de fait. Une nouvelle génération de chauffage électrique est en train de faire son trou grâce à ses performances : les radiateurs électriques à inertie. Il s’agit là bien de radiateurs et non plus de simples convecteurs. La sensation de confort est le même qu’avec un chauffage central à base d’énergies fossiles avec un bilan carbone bien meilleur. Ils associent le rayonnement et la convection, ce qui les rend plus économes de 30 % par rapport aux anciens systèmes, et procurent une chaleur douce et enveloppante.

Trois matériaux sont utilisés pour disposer de ce confort :
- La fonte : Pour une chaleur authentique, douce et homogène.
- Le fluide caloporteur : Pour une chaleur sensitive, douce et saine.
- L’aluminium : Pour une chaleur réactive, homogène et continue.

Les radiateurs électriques à inertie disposent de pas mal d’innovations technologiques. Le détecteur de présence « Sweetcontrol », technologie brevetée par Thermor, en est la parfaite illustration. Lorsque vous êtes là, il vous détecte et chauffe en mode confort. Vous n’y êtes plus, sa température baisse progressivement pour économiser l’énergie. Une simple pression sur une touche active ou désactive cette fonction. L’économie est réelle et peut atteindre jusqu’à 25 % ! Cette technologie n’était à ce jour disponible que sur les pompes à chaleur Air/Air.

Tous ces radiateurs peuvent en outre être programmés de diverses manières. Les modèles Thermor, grâce au Kit Pass programm, peuvent se piloter et se programmer radiateurs par radiateurs mais aussi par fil pilote. Dans ce cas un fil relie les différents émetteurs pour créer des zones de chauffage : une pour les chambres et une pour les pièces à vivre. Dans le cas d’une rénovation, où l’installation d’un fil n’est pas toujours possible, vous pouvez utiliser la technologie du courant porteur qui transmet les informations directement par le réseau électrique. La gestion fine du pilotage est synonyme d’économies : 1°c de moins, c’est 7 % d’économie sur votre facture.

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L’avis de L’Ademe sur les lampes basse consommation

Ampoule basse comsommationDans quelques jours, il sera enfin impossible de trouver des ampoules à incandescence de 100 w. Certes, cela ne représente qu’une faible partie du marché de l’éclairage mais c’est au moins cela. C’est dans ce contexte que l’Ademe publie son avis sur les lampes basse consommation.

Pour tous ceux qui s’intéressent à cette question il n’y a rien de bien nouveau. Mais si il y a des choses qui vont de soi, cela va toujours mieux en le disant. L’Ademe rappelle les points importants que nous évoquions sur ce blog il y a un mois déjà concernant les lampes basse consommation. Elles sont sources de grosses économies avec une consommation 5 fois moindre et une durée de vie 8 fois plus importante et elles contiennent du mercure en très faible quantité et doivent donc être recyclées.

Enfin, sur le rayonnement magnétique, L’ADEME rappelle que « les LBC, pour un usage normal, à savoir à plus de 30 cm d’une personne, ne sont pas dangereuses pour la santé humaine » et « (les) études sur les champs électromagnétiques émis par les LBC concluent à l’innocuité de ces champs ou à leurs effets non aggravants sur les pathologies. »

Espérons que cela finira de convaincre les derniers sceptiques de passer aux lampes basse consommation

En savoir plus :
L’avis de l’Ademe

Lampe basse consommation : 200 fois moins dangeureux qu’un thermomètre à mercure

Lampe basse consommation - recyclageLe retrait progressif des ampoules à incandescence depuis le 1er juillet s’accompagne de nombreux reportages sur les lampes fluo-compactes, et en particulier sur leur prétendue nocivité. Un des sujets le plus souvent évoqué est leur teneur en mercure qui les rendrait dangereuse.

Une ampoule fluo-compacte contient 5 mg de mercure au maximum mais déjà la plupart des lampes ne dépassent pas 2 à 3 mg. A titre de comparaison,  les « néons » de cuisine contiennent jusqu’à 25 mg de mercure tout comme les piles de montre… Pire, les thermomètres anciens contiennent 500 mg de mercure soit prés de 200 lampes basse consommation ! Une fluo-compacte consomme 5 à 6 fois moins d’électricité et dure 8 000 h soit 8 à 10 fois plus longtemps qu’une lampe classique, soit autant de lampes en moins à recycler. On voit donc rapidement que l’avantage d’utiliser des lampes basse consommation est réel. Cependant, 3 mg de mercure n’est pas négligeable, loin de là et nécessite un recyclage. La filière existe et est opérationnelle, il s’agit de « recyclum », éco-organisme agréé par les pouvoirs publics.

Ce n’est pas tant sur la quantité de mercure qu’il faut porter notre attention que sur la nécessaire adaptation de nos modes de vie. Nous devons avoir conscience que tous les produits doivent être pris en compte dans une chaine de recyclage. L’impact environnemental d’un produit ne doit pas se calculer uniquement sur sa composition mais aussi sur l’impact qu’il aura dans notre vie … et dans celle de nos enfants.

Pour en savoir plus :

Recyclum

Chargeur solaire : indispensable cet été

Chargeur solaire compactLongtemps considéré comme un gadget, le chargeur solaire est en train de devenir un objet indispensable. Compact, polyvalent et bien sûr autonome, il permet de disposer d’un point de recharge électrique n’importe où.

Nous avons tous fait l’expérience du téléphone portable qui tombe à court de batterie sur la plage. Certes, ce n’est pas insurmontable mais tout de même désagréable quand il faut prévenir d’un retard ou tout simplement fixer un rendez-vous pour se retrouver entre amis. Les chargeurs solaires permettent de répondre à cette problématique. Leur taille réduite leur permet de vous accompagner partout. Avec 6 x 2 x 8 cm, le modèle compact est de la même taille qu’un paquet de cigarettes ! Ils disposent aussi de l’avantage d’être polyvalent, la plupart sont livrés avec plusieurs câbles de connexion pour recharger les différents types et marques de téléphones portables mais aussi tous les appareils électroniques modernes qui font partir de notre quotidien : lecteurs MP3, Ipod, appareils photos, batterie de caméra, consoles de jeux portables, et même les netbooks avec le modèle de chargeur solaire haute performance. Le prix des modèles varie d’environ 40 à 70 €.

Le chargeur solaire peut aussi se révéler comme un outil de sécurité, par exemple pour les randonneurs. Partir en montagne avec un chargeur c’est l’assurance de pouvoir  conserver un appareils GPS et un téléphone portable fonctionnels et pourquoi pas de profiter d’un peu de musique sur les sommets : Joindre l’utile et l’agréable…

Départ manqué pour le retrait des ampoules à incandescence

Ampoule basse comsommationDepuis mercredi dernier, le 1er juillet, les lampes à incandescence de 100 watts ou plus sont censées être retirées de la vente. J’ai donc été surpris ce week-end de trouver encore à la vente sur de nombreux sites internet ces fameuses lampes.

J’ai donc parcouru la Convention sur le retrait de la vente des ampoules à incandescence et la promotion des lampes basse consommation disponible sur le site du Ministère qui indique seulement que « Les distributeurs signataires s’engagent en conséquence à ne plus mettre sur le marché les ampoules énergivores selon le calendrier suivant :
- au 30 juin 2009 : des ampoules domestiques de classe D, E, F ou G d’une
puissance supérieure ou égale à 100 watts.
- au 31 décembre 2009 : des ampoules domestiques de classe E, F ou G d’une
puissance supérieure ou égale à 75 watt.
- au 30 juin 2010 : des ampoules domestiques de classe E, F ou G d’une
puissance supérieure ou égale à 60 watts
- au 31 août 2011 : des ampoules domestiques de classe E, F ou G d’une
puissance supérieure ou égale à 40 watts.
- au 31 décembre 2012 : des ampoules domestiques de classe E, F ou G d’une
puissance supérieure ou égale à 25 watts. »

Les non signataires ne sont donc pas soumis à cette convention et peuvent continuer librement et légalement à vendre les ampoules à incandescence … Pourtant le remplacement de ces ampoules par des « lampes basse consommation » permettrait à la France d’économiser 8 térawatts-heures de consommation d’électricité (soit l’équivalent de deux fois la consommation annuelle d’électricité des habitants de Paris) comme le rappelle le communiqué de presse du Ministère.

Il est dommage que face au gaspillage que représentent les lampes incandescentes une mesure plus forte et surtout obligatoire n’ait été prise. « Faisons vite, ça chauffe » ne doit pas être seulement un slogan mais une manière d’agir. Alors à quand la vrai fin des ampoules énergivores ?

Pour en savoir plus :

Site du Ministère de l’écologie :
- Le communiqué