Une semaine que le sommet de Copenhague a ouvert ses portes. Et au niveau des surprises, force est de constater qu’il n’y en a aucune. On assiste surtout au grand bal  des promesses, qui n’engagent finalement que ceux qui y croient, doublées d’échange de politesse. « Je vous en prie commencer donc, et je suivrais »… La France, ou tout du moins ses dirigeants, voudrait nous faire croire que nous pouvons seuls obtenir un accord et dans le même temps protège ses intérêts, comme les autres pays, en voulant développer des panneaux photovoltaïques 100% français, pour le plus grand bénéfice d’EDF et donc le sien.

Nous le répétons sur ce blog depuis maintenant des mois, nous ne croyons pas que la solution viendra des gouvernements, tiraillés entre une volonté de faire et celle de ne pas déplaire à certaines entreprises. La mise en place de mesures contraignantes implique forcement de lourds changements qui effrayent certains industriels. Comment croire que les producteurs de gaz et de pétrole, les grands pays industriels consommateurs et les pays en voie de développement puissent trouver un accord qui ne soit pas à minima ?

Face à cet état de fait, il ne faut pas attendre une solution venant d’en haut mais multiplier les gestes individuels qui, répétés des millions de fois, auront plus d’impact qu’un improbable accord. Pour quelques centaines d’euros, il est possible de réduire rapidement et efficacement sa consommation d’énergie : lampes basse consommation, coupe-veille, récupérateur d’eau de pluie, … Pas besoin de faire dans la démesure pour faire des actes éco-responsables, à l‘impact immédiat sur l’environnement, votre confort mais aussi sur le portefeuille. Tous ces équipements sont amorties rapidement, l’écologie ne sera populaire et viable que si elle n’est pas une source de nuisance mais d’économie et de confort.