Nouveaux tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque

301147_7827Les nouveaux tarifs d’achat par l’opérateur historique de l’électricité produite pas les installations de panneaux solaires photovoltaïques étaient attendues avec impatience. Ils sont officiels depuis aujourd’hui avec la parution au Journal Officiel. Au lieu de simplifier, la nouvelle « grille » instaure de nouveaux tarifs et de nouvelles contraintes.

L’intégration au bâti : 58 c€/kWh ou 50 c€/kWh

Pour bénéficier du tarif le plus élevé (58c€), l’installation devra remplir plusieurs critères. Les panneaux doivent être installés sur le toit, en assurer l’étanchéité et leur démontage « ne peut se faire sans nuire à la fonction d’étanchéité assurée par le système photovoltaïque ou rendre le bâtiment impropre à l’usage ». Les bâtiments à usage d’habitation, d’enseignement ou de santé  bénéficieront de 58 c€/kWh (au lieu de 60.2 c€/kWh).

Par contre, pour les autres bâtiments (bâtiments de bureaux, industriels, commerciaux, agricoles etc.), le tarif est ramené à 50 c€/kWh. Hormis pour les habitations, le système doit être installé au moins deux ans après l’achèvement du bâtiment.

Exception jusqu’au 1er janvier 2011
: Le texte prévoit le tarif intégré, sans référence au démontage, pour toutes les installations et demandes de raccordement faites avant le 01/01/2011.

L’intégration simplifiée au bâti : 42 c€/kWh

Une nouvelle notion est crée : « l’intégration simplifiée » avec un tarif fixé à 42 c€/kWh. La seule différence est la référence au démontage qui disparait.

Installations au sol : de 31.4 c€/kWh à 37.7 c€/kWh.

Les champs photovoltaïques profitent d’un tarif variant en fonction de leur emplacement afin de favoriser la répartition géographique.

Indexation des tarifs

Pour les demandes complètes de raccordement après le 31 décembre 2011, les tarifs seront indexés au 1er janvier 2012, puis au 1er janvier de chaque année suivante par multiplication de la valeur du tarif de la période précédente avec le coefficient (1-D), où D est égal à 10 %.

En savoir plus :
Journal Officiel du 14 janvier 2010

Copenhague : Comment être crédible avec de tels actes ?

1045596_danger_of_deathAprès avoir vu l’intervention de Mme JOUANNO, secrétaire d’Etat à l’écologie, ce dimanche sur canal+, je ne peux faire autrement que de vous faire part de mon incompréhension totale. Vous affirmez, Mme la secrétaire d’état, être pleine d’ambition pour le sommet de Copenhague envers les USA la Chine et plein d’autres pays émergents. Mais quelles sont vos dernières actions concrètes en France ? Car se positionner comme les sauveurs c’est bien, mais faut-il aussi faire des choses chez soi. Car quand on sait que l’Élysée se chauffe encore au fioul, il y a de quoi avoir des frissons, et nous parlons pas du nombre de litres de fioul consommés. L’Élysée va-t-il payer la taxe carbone ? et surtout combien va-t’il payer ?

Dans le même esprit, on nous rabâche depuis des mois et des mois qu’il faut, y a qu’a, faut qu’on… Mais l’un des derniers communiqués de presse du ministre Mr BORLOO me fait froid dans le dos. Il faut soutenir l’économie verte, jusque-là tout va bien, par contre soutenir l’économie verte devient vite soutenir nos protégés des ex-sociétés état.

Un fournisseur d’énergie qui se veut être le sauveur du monde… Produire de l’énergie, installer des équipements, et le plus beau, concevoir les produits de l’avenir. Oui le mammouth de l’énergie veut tout, mais fait tout à moitié. Pourquoi ne se contente-t-il pas juste de faire son job correctement, c’est à dire comme l’un de leur concurrent l’affirme actuellement sur nos écran, ‘’fournir de l’énergie la plus qualitative possible et au meilleur coût et idéalement la plus verte possible et tout ça avec la volonté que le client, c’est à dire nous soyons satisfait’’.

Comment un gouvernement de droite dit ‘’libérale’’ instaure le communisme de la belle époque. Pourquoi Mr le ministre vous souhaitez que les installations de solaire photovoltaïque résidentiel soient intégrées à 100% ? Oui votre objectif c’est la qualité de l’intégration visuelle ! Désolé de vous le dire mais un ou deux centimètre de plus ou de moins en épaisseur sur 20 m2 de capteurs, c’est de la pignole d’élu.

Car 20 m2 de capteur photovoltaïque, c’est comme le nez au milieux du visage on ne peut faire autrement que de le voir.

Vous souhaitez, via un nouveau tarif de rachat du kilowatt, pousser vers une intégration totale des systèmes photovoltaïques, ce qui déjà est une absurdité monumentale pour les maisons existantes. Pourquoi cette absurdité ? On vous demande d’enlever environ 20 à 26 m2 de tuiles de votre toit qui était réputé jusque-là assurer l’étanchéité, qui avait nécessité de l’énergie grise pour produire ces matériaux, et là on vous dit on mets tout à la poubelle, et tout ça pour mettre un système  d’intégration qui lui même va demander de l’énergie pour le produire ? Vous n’avez pas l’impression que nous faisons de la consommation de matière première inutile ? Et tout ça sous raison de faire des économie d’énergie ou de produire de l’énergie ‘’verte’’. Pourquoi l’Allemagne, le plus grand marché Européen en solaire photovoltaïque,  ne fait pas appel à ce type de procédé ? Malgré cette absurdité totale, il y a un point complémentaire à tout ceci qui est la garantie que vous aviez de la part de votre couvreur pour votre toit qui va être remis en cause, suite à une intervention d’un tiers, sur son ouvrage.

Le gouvernement augmente l’incompréhension, via ce communiqué du 09.09 avec un projet de loi déjà écrit, sur l’obligation de réaliser une intégration totale des systèmes photovoltaïques en résidentiel pour profiter du tarif de rachat de 0,60 € du kilowatt produit. Oui le système 100% intégré va permettre de ne plus avoir de panneaux en légère sur-épaisseur des tuiles. Pour atteindre ce résultat d’intégration total, il va falloir utiliser des panneaux 2 en 1, qui produirons l’Ènergie et assurerons l’étanchéité de l’ouvrage. Par contre oui dans le neuf, là où les tuiles ne sont pas encore en place, et que le système vient à la place de, et ne vient pas remplacer de l’existant.

Bien sur, ce type de panneaux coûte beaucoup plus cher, deux voire trois usines produisent ce type de produit à ce jour, … Ceci ressemble plus à un texte de loi permettant de protéger ses amis plus qu’à démocratiser les énergies renouvelables. L’enjeu actuel, ne peut cautionner ce type de manipulation digne des gouvernements les moins fréquentables de la planète.

Mais quand on va sur le site du gouvernement on comprend mieux le pourquoi de ce texte, une croissance verte qui doit générer 600 000 emplois d’ici 2012. Avec des filières à fort potentiel et là, je suis d’accord avec le gouvernement,  il y a des choses à faire. Après il y a des filières dont le potentiel doit être renforcé, et oui on retrouve le photovoltaïque  »spécialisé dans le bâti » c’est lâché, la stratégie à l’importation est claire, faire un texte de loi afin de protéger des industries en retard de plusieurs longueurs. Vive l’économie de la médiocrité grâce au gouvernement. Pourquoi ce même gouvernement n’a rien fait dans les années 90, quand la France avait des acteurs dans le photovoltaïque en plein développement, mais à l’époque il fallait une nouvelle fois encore protéger EDF et les capteurs photovoltaïques ne pouvait être mis que dans des zones où le service public ne souhaiter pas aller. Mais maintenant qu’il y a de l’argent à gagner dans le photovoltaïque, EDF est d’accord pour en faire…

Le problème de fond c’est que c’est vous consommateur qui allez payer, car votre installation qui aujourd’hui vaut environ 16/18000 € vaudra surement 20/24000 € dans quelques mois, si les professionnels de la filière installation cède à la pression du législateur. Ce qui est le plus dommage c’est qu’un capteur 100% intégré produit environ 10 à 15 % de moins que le même capteur en sur-imposition. Ce qui veut dire le panneau est posé par dessus les tuiles. De plus ce type d’installation est : plus rapide à faire, on conserve ses tuiles et la garantie d’étanchéité, on utilise moins de matière première pour l’installation, un coût global plus faible, une souplesse de disposition plus importante des panneaux,… bref une version bien plus pertinente. Donc Mr le ministre, Mme la secrétaire d’Etat, j’aimerai savoir pourquoi vous allez à contre sens de la logique et du bon sens ? Une installation en sur imposition pourrait s’élever à 13/15000 € maxi.

C’est comme la gestion des aides type crédit d’impôt, là aussi il y a des choses à dire. Pourquoi mettre 50% et en suite 40% puis 25%, sur des produits de performances pas toujours très bonne. Et surtout des aides qui servent plus à enrichir des industriels ou des branches professionnelles, c’est le constat réalisé par Bercy. Pourquoi ne pas interdire tout simplement les produits n’ayant  pas une performance mini, comme au Japon ? Et surtout apporter les aides au consommateur final, qui est la personne qui investit. Pourquoi une personne qui achète des produits économe en énergie comme des LED ou de l’isolation, pour la seule raison qu’il l’achète dans un magasin et installe lui même ces produits n’a droit à rien. Par contre en passant par un installateur pour le même résultat, il aura droit à des aides. Mais ces aides auront un double coût, le premier étant que l’investissement sera bien plus élevé dans bon nombre de cas, et pour accorder tous ces crédits d’impôt il faut bien collecter de l’impôt… je vous laisse méditer.

Liens

http://www.gouvernement.fr/gouvernement/une-croissance-verte-generatrice-de-600-000-emplois-d-ici-a-2012

http://enqueteur.dicom.sg.developpement-durable.gouv.fr/index.php?sid=64932&lang=fr

Du solaire jusqu’au portail !

portail automatique solaire MoovoAinsi va la météo… Après la canicule, les orages ! Si l’eau qu’ils apportent est une bénédiction pour la nature, il n’en est pas de même pour celui qui rentre chez lui et qui doit, sous une pluie battante, ouvrir son portail. Douche gratuite assurée.

Alors pourquoi ne pas installer un portail automatique ? Le plus souvent, c’est une solution difficile à mettre en œuvre : faire des tranchées, parfois de plusieurs dizaines de mètres, pour amener l’électricité avec les contraintes qu’impose le réseau électrique peut avoir un coût élevé. Toujours à l’affut de produits innovants, économique, écologique et simple à installer, nous proposons des kits de motorisation solaires Moovo.

Déclinés en plusieurs kits suivant votre type de portail (coulissant ou à battant, taille des vantaux, hauteur, …), ces kits complets  Moovo d’automatisme pour portail intègrent un kit solaire (panneau photovoltaïque + batterie) afin de rendre indépendant du réseau électrique votre portail. Celui-ci répondra au doigt et au soleil !

Ce système permet d’avoir une solution simple à installer, sans tranchées, ni raccordement au réseau, même dans les lieux éloignés ou difficile d’accès. La batterie fournie, associé à la faible consommation des automatismes, permet d’avoir une autonomie suffisante pour tenir même si le soleil se fait discret.

Enfin un coup de soleil utile !

Panneaux solaires plageCe week-end a été l’occasion de faire un petit break en famille au bord de l’eau. Nous avions décidé d’aller sur les plages du golfe du lion. Et là nous avons pu profiter du soleil, de la mer et du calme avant la tempête avec l’arrivée des premières hordes de touristes, qui ne vont pas se faire attendre encore très longtemps. A notre grande surprise nous avons aussi constaté le développement des plages privées et des dérives de celle-ci. Et là, il faut bien l’admettre, nous sommes tombés au « grand travers » – entre Carnon et la Grande Motte – sur une plage privé d’une nouvelle génération. Elle mérite d’être connu, et bien un petit post avant le week-end.

Bien sûr, tout n’est pas parfait, mais l’idée, l’envie et la conviction sont bien là. Avant de vous dire comment s’appelle cette plage privée d’un nouveau type, je vais d’abord vous dire comment nous l’avons trouvée. Avec mon petit garçon, nous étions en pleine construction de châteaux de sable, et au bout d’un moment mon œil fut attiré par quelque chose, et oui nous avons des réflexes même le week-end en famille de regarder des choses que d’autres gens ne regardent pas obligatoirement.  Là, je crois voir quelque chose d’inhabituel à quelque pas de là, au dessus des bâtiments d’une des plages privées : des panneaux solaires sur le toit d’une plage privée ? Ce fut interrogation et surprise qui  m’ont envahi. Ni une ni deux, avec mon fils nous sommes partis en exploration vers cette plage privée pour voir si oui ou non, c’était bien des capteurs solaires. Et là, à notre arrivé sur place notre étonnement fut complet, c’était pas un ou deux panneaux mais bien quelque chose comme 50 à 60 panneaux de 170 Wc environ chacun, raccordés à un ensemble de batterie, exposés plein soleil, et réalisent une protection solaire par la même occasion aux tables de la plage. Voilà, un acte respectable car la motivation n’a pas été les aides de l’état ou autres primes, mais bien une prise de conscience que nos actes doivent évoluer.

Comme il se doit, nous avons testé en famille le midi cette protection solaire des plus sympathique et intelligente. Et en plus d’être éco-citoyen et éco-entrepreneur, les propriétaires des lieux vous proposent des petits plats de plage tout à fait corrects et à des prix encore plus corrects. Je vous invite si vous allez passer quelque jours vers Montpellier, d’aller vous baigner au Grand travers, et de faire une pose à la plage ‘face à la mer », oui c’est son nom. Pour toute ma famille cela a été un vrai coup de cœur, même mon petit garçon de trois ans a été passionné par ces panneaux qui fabrique de l’électricité. Peut être une vocation future…

Face à la mer 06 15 75 08 93

EDF et le solaire

Panneaux solaires photovoltaïques

Dans la presse cette semaine, j’ai eu un goût de déjà vu …

Voilà enfin les beaux jours qui s’installent un peu partout en France et déjà notre distributeur d’énergie électrique ‘RTE’ et notre producteur historique nous expliquent qu’il va y avoir un problème de fourniture d’électricité cet été. Comme à chaque fois, quand il fait chaud ou froid, le discours est le même. Ce qui devient très pénible, c’est de voir que les leçons du passé ne servent pas.

Les gens ont bien compris l’importance des énergies renouvelables et plus particulièrement du solaire photovoltaïque, qui est à ce jour une des solutions pour produire de l’électricité de façon durable. Cette méthode de production est intéressante en ces périodes estivales où certaines installations de production de masse sont stoppées pour des opérations d’entretien. Le gros problème de cette situation, et c’est là que cela devient très absurde, c’est qu’un particulier qui à ce jour va investir dans une installation de capteurs photovoltaïques, va se voir raccordé au réseau dans 3 à 6 mois, selon l’humeur de notre opérateur historique. Et voilà comment perdre 4 à 6 mois de production d’électricité solaire. Ce dernier passe plus de temps à vouloir faire un métier qui n’a jamais été et ne sera jamais le sien c’est de développer, vendre, installer des produits destinés aux économies d’énergie. Si toute cette énergie était mise en œuvre pour raccorder les installations de capteurs solaires des particuliers, nous aurions un développement rapide et efficace. Mais c’est vrai que notre opérateur historique n’a t-il pas plus intérêt à développer, installer et mettre en service ses propres fermes solaires de grande capacité, grâce probablement à l’argent emprunté à ces mêmes particuliers qui attendent d’être raccordé au réseau.

Nous allons d’ici peu réaliser une pétition pour une évolution du système d’aide sur le solaire photovoltaïque en France… qui à ce jour reste malheureusement un produit financier comme un compte épargne pour beaucoup de gens. Malgré tous les appels des grands défenseurs de l’environnement qui se battent pour expliquer à monsieur-tout-le-monde que les économies d’énergie c’est l’affaire de tous et que chacun peut réaliser des gestes simples et accessibles. Il ne faut pas que les économies d’énergies deviennent un produit financier. Sinon demain, quand le taux des comptes épargne ou si les actions en bourse montent en flèche, tout le monde laissera tomber les économies d’énergies. Et ceci aucun état ne peut se le permettre.