Une maison à énergie positive : rappel et mise au point

Le concept de maison à énergie positive se développe de plus en plus, et je pense, modestement, que nous y sommes pour quelque chose. La maison à énergie positive est une maison qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Ceci n’est réalisable que par la prise en compte, dès la conception, de nombreux facteurs permettant de maitriser au mieux la consommation, c’est-à-dire de créer un bâtiment le moins énergivore possible. La maison positive est avant tout une maison très basse consommation.

Pourquoi ce petit rappel ? Tout simplement parce qu’il semble qu’une confusion existe, voire même qu’elle soit entretenue par certains. Ce week-end, je suis tombé sur plusieurs petites annonces de vente de maison à énergie positive. Ma déception a été grande à la lecture de l’annonce. Le calcul était systématiquement financier, sans jamais aucune relation avec la consommation de la maison : d’un côté, le coût de chauffage et d’eau chaude sanitaire, de l’autre le revenu généré par la revente de l’électricité de panneaux photovoltaïques à EDF. Il suffirait donc d’installer plein de panneaux pour qu’une maison devienne positive ! Ceci est bien sûr faux : c’est le bilan thermique, qui prend aussi en compte les émissions de GES (gaz à effet de serre), qui peut permettre de se prévaloir de l’appellation.

Cette conception financière de la maison à énergie positive, en plus d’être inexacte, pose un problème de taille. Le tarif de revente à EDF est 6 fois supérieur à celui d’achat. Si on considère la question d’un point de vue uniquement monétaire, n’importe quelle maison avec assez de panneaux peut devenir positive. Cette idée de la maison positive pousse à un suréquipement de panneaux, or le tarif de rachat est subventionné. C’est-à-dire que nous le payons, en tant que contribuable et abonné à l’électricité… Cela veut dire forcément que les tarifs de vente et d’achat se rejoindront. Alors ces pseudo maisons positives ne le seront plus au contraire des vrais, celles basées sur la consommation d’énergie et non d’argent. La conception d’une maison positive doit répondre à des critères de confort et d’économie d’énergie et non être une simple opération financière.

En savoir plus sur la maison positive

Allumez vos consciences !

En 2007, les associations écologistes de l’Alliance pour la Planète appellent la France à éteindre ses lumières pendant 5 minutes. Trois millions de foyers se mobilisent, les villes éteignent leurs monuments les plus emblématiques. L’initiative est reprise spontanément dans de nombreux pays et devient le symbole de l’engagement de tous contre le péril climatique. Pour renforcer le caractère spectaculaire de cet évènement, le WWF-Australie étend les 5 minutes à une heure. Earth Hour est née (60 minutes pour la planète).

Earth Hour est aujourd’hui « la plus grande manifestation en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique » À l’échelle du territoire national, cette action a représenté une économie de 1% de la consommation d’électricité métropolitaine soit 800 mégawatts, ce qui équivaut à la consommation journalière d’une ville comme Lyon (qui compte plus d’un million d’habitants).

Pour rappel, on estime qu’en France la consommation des veilles des appareils électriques représentent entre 50 et 125 wh par foyer, soit jusqu’à 1000 Kwh par foyer ! Ramené au niveau national, c’est 17 Twh soit l’équivalent de trois tranches de centrales nucléaires, ou encore la production d’électricité du Maroc ! stop veille TV

Cette année Earth Hour aura lieu le samedi 27 mars 2010 soit 100 jours après le Sommet de Copenhague sur le changement climatique. En prenant conscience de l’urgence climatique de manière globale et collective, Copenhague a ouvert une nouvelle ère d’espoir.

Le 27 mars 2010, de 20h30 à 21h30, faites un geste pour la planète : éteignez vos lumières, allumez vos consciences !

Pour en savoir plus, et découvrir des idées pour rendre ce moment utile, agréable pour tous :
http://www.earthhour.fr

JO 2010 d’hiver de Vancouver, J- 3 semaines

Vous n’êtes pas sans savoir, surtout Messieurs les hommes, que les J.O d’hiver arrivent à grand pas et voilà un petit geste simple et efficace vous permettant de profiter de ces trois semaines de sport d’hiver bien au chaud. Ce qui va dire que votre TV va être sollicitée de façon plus ou moins importante selon les disciplines que vous allez suivre. Et n’oubliez pas qu’à partir du 11 juin on enchaîne sur la Coupe du monde de Foot pour un bon 4 semaines autant dire que selon les résultats de certains matchs, le recours au bouton marche/arrêt du téléviseur risque de ne pas être utilisée.

Ce petit geste, pour éviter le recours au bouton marche/arrêt pour ceux qui on la chance dans avoir un, est l’Easywatt de Watt&Co, avec un geste après le match ou le Super G, la multiprise va gérer la suppression des veilles de vos équipements. Le produit est très bien pensé car sur un bloc de 8 prises vous allez pouvoir mettre 5 sources comme la TV, home cinéma… qui seront coupées à votre demande d’arrêt et aussi des points lumineux (ou un appareil nécessitant une alimentation permanente) ayant un interrupteur sur les 3 autres prises qui vous permettent de lire ou de vous déplacez dans votre logement en y voyant clair. De plus, l’EasyWatt possède une fonction Parafoudre / Parasurtenseur afin de protéger vos appareils. L’idée première de ce produit c’est d’un geste simple et habituel de faire une grande action pour la planète et vos consommations d’électricité.

Image de prévisualisation YouTube

Voir la fiche de ce produit sur La Maison Positive

Tolosa, ô Toulouse ville rose, chère à M. Claude Nougaro

Illumination à base de LED placce du Capitole à Toulouse

Illumination à base de LED place du Capitole à Toulouse

En ce début de semaine marquée par l’ouverture du sommet de Copenhague, je ne vais pas vous parler de rugby et du dernier résultat du Stade à Brive, ni du sommet de Copenhague, dont toute la presse y va de son explication, de ses théories probables ou complètement improbables… Mais je vais vous présenter notre chère ville rose qui vient de prendre ses habits d’hiver, et même là, elle sait rester belle et agréable. Cette année, les élus locaux ont fait le pari de la technologie LED pour les décorations de Noël et la surprise fut grande de constater que les décorations LED sont bien plus jolies que les décorations classiques, permettent bien plus d’imagination et de créativité. Et pour ne rien gâcher, ces illuminations consomment bien moins d’électricité.

Cette initiative de la part des élus locaux pour l’éclairage LED est un acte éco-citoyen comme ont aimerai en voir beaucoup plus. Car Copenhague c’est bien, mais tout commence là, chez nous, par des gestes au quotidien qui vont faire la différence. Petit rappel : les veilles de TV représentent autant que la production d’électricité du Maroc. Pas sûr que Copenhague fasse quelque chose pour ça. Regardons ce que Kyoto a apporté, pas grand chose malheureusement selon les cas, sauf quand le pays concerné a mis en place des actes forts pour relayer le protocole de Kyoto. Copenhague ne doit pas se transformer en un grand tribunal de la Chine ou d’autres pays qui sont actuellement sur le banc des accusés pour tout et rien. N’oublions pas que ce sont ces pays qui ont récupéré nos usines qui polluaient et qui ne pollue plus chez nous. Mais nous sommes toujours très heureux d’avoir accès à ces produits et de pouvoir se targuer d’avoir fait reculer la pollution chez nous grâce à des actes fort et éco-citoyen…

Il est important qu’il sorte de Copenhague quelque chose, les grands engagements seront, avec de la chance, définis lors de cette semaine mais rien ne vaudra des actions chaque jour, partout en France. Pour que cela soit une vraie réussite, la victoire de ce combat ne peut passer que par une démocratisation des économies d’énergie et surtout des produits le permettant. Et pour cela, je tiens à féliciter la Mairie de Toulouse, pour le choix des LEDs pour les décorations de Noël, et rendez-vous pour la mise en place de LEDs pour l’éclairage public…

Copenhague : Comment être crédible avec de tels actes ?

1045596_danger_of_deathAprès avoir vu l’intervention de Mme JOUANNO, secrétaire d’Etat à l’écologie, ce dimanche sur canal+, je ne peux faire autrement que de vous faire part de mon incompréhension totale. Vous affirmez, Mme la secrétaire d’état, être pleine d’ambition pour le sommet de Copenhague envers les USA la Chine et plein d’autres pays émergents. Mais quelles sont vos dernières actions concrètes en France ? Car se positionner comme les sauveurs c’est bien, mais faut-il aussi faire des choses chez soi. Car quand on sait que l’Élysée se chauffe encore au fioul, il y a de quoi avoir des frissons, et nous parlons pas du nombre de litres de fioul consommés. L’Élysée va-t-il payer la taxe carbone ? et surtout combien va-t’il payer ?

Dans le même esprit, on nous rabâche depuis des mois et des mois qu’il faut, y a qu’a, faut qu’on… Mais l’un des derniers communiqués de presse du ministre Mr BORLOO me fait froid dans le dos. Il faut soutenir l’économie verte, jusque-là tout va bien, par contre soutenir l’économie verte devient vite soutenir nos protégés des ex-sociétés état.

Un fournisseur d’énergie qui se veut être le sauveur du monde… Produire de l’énergie, installer des équipements, et le plus beau, concevoir les produits de l’avenir. Oui le mammouth de l’énergie veut tout, mais fait tout à moitié. Pourquoi ne se contente-t-il pas juste de faire son job correctement, c’est à dire comme l’un de leur concurrent l’affirme actuellement sur nos écran, ‘’fournir de l’énergie la plus qualitative possible et au meilleur coût et idéalement la plus verte possible et tout ça avec la volonté que le client, c’est à dire nous soyons satisfait’’.

Comment un gouvernement de droite dit ‘’libérale’’ instaure le communisme de la belle époque. Pourquoi Mr le ministre vous souhaitez que les installations de solaire photovoltaïque résidentiel soient intégrées à 100% ? Oui votre objectif c’est la qualité de l’intégration visuelle ! Désolé de vous le dire mais un ou deux centimètre de plus ou de moins en épaisseur sur 20 m2 de capteurs, c’est de la pignole d’élu.

Car 20 m2 de capteur photovoltaïque, c’est comme le nez au milieux du visage on ne peut faire autrement que de le voir.

Vous souhaitez, via un nouveau tarif de rachat du kilowatt, pousser vers une intégration totale des systèmes photovoltaïques, ce qui déjà est une absurdité monumentale pour les maisons existantes. Pourquoi cette absurdité ? On vous demande d’enlever environ 20 à 26 m2 de tuiles de votre toit qui était réputé jusque-là assurer l’étanchéité, qui avait nécessité de l’énergie grise pour produire ces matériaux, et là on vous dit on mets tout à la poubelle, et tout ça pour mettre un système  d’intégration qui lui même va demander de l’énergie pour le produire ? Vous n’avez pas l’impression que nous faisons de la consommation de matière première inutile ? Et tout ça sous raison de faire des économie d’énergie ou de produire de l’énergie ‘’verte’’. Pourquoi l’Allemagne, le plus grand marché Européen en solaire photovoltaïque,  ne fait pas appel à ce type de procédé ? Malgré cette absurdité totale, il y a un point complémentaire à tout ceci qui est la garantie que vous aviez de la part de votre couvreur pour votre toit qui va être remis en cause, suite à une intervention d’un tiers, sur son ouvrage.

Le gouvernement augmente l’incompréhension, via ce communiqué du 09.09 avec un projet de loi déjà écrit, sur l’obligation de réaliser une intégration totale des systèmes photovoltaïques en résidentiel pour profiter du tarif de rachat de 0,60 € du kilowatt produit. Oui le système 100% intégré va permettre de ne plus avoir de panneaux en légère sur-épaisseur des tuiles. Pour atteindre ce résultat d’intégration total, il va falloir utiliser des panneaux 2 en 1, qui produirons l’Ènergie et assurerons l’étanchéité de l’ouvrage. Par contre oui dans le neuf, là où les tuiles ne sont pas encore en place, et que le système vient à la place de, et ne vient pas remplacer de l’existant.

Bien sur, ce type de panneaux coûte beaucoup plus cher, deux voire trois usines produisent ce type de produit à ce jour, … Ceci ressemble plus à un texte de loi permettant de protéger ses amis plus qu’à démocratiser les énergies renouvelables. L’enjeu actuel, ne peut cautionner ce type de manipulation digne des gouvernements les moins fréquentables de la planète.

Mais quand on va sur le site du gouvernement on comprend mieux le pourquoi de ce texte, une croissance verte qui doit générer 600 000 emplois d’ici 2012. Avec des filières à fort potentiel et là, je suis d’accord avec le gouvernement,  il y a des choses à faire. Après il y a des filières dont le potentiel doit être renforcé, et oui on retrouve le photovoltaïque  »spécialisé dans le bâti » c’est lâché, la stratégie à l’importation est claire, faire un texte de loi afin de protéger des industries en retard de plusieurs longueurs. Vive l’économie de la médiocrité grâce au gouvernement. Pourquoi ce même gouvernement n’a rien fait dans les années 90, quand la France avait des acteurs dans le photovoltaïque en plein développement, mais à l’époque il fallait une nouvelle fois encore protéger EDF et les capteurs photovoltaïques ne pouvait être mis que dans des zones où le service public ne souhaiter pas aller. Mais maintenant qu’il y a de l’argent à gagner dans le photovoltaïque, EDF est d’accord pour en faire…

Le problème de fond c’est que c’est vous consommateur qui allez payer, car votre installation qui aujourd’hui vaut environ 16/18000 € vaudra surement 20/24000 € dans quelques mois, si les professionnels de la filière installation cède à la pression du législateur. Ce qui est le plus dommage c’est qu’un capteur 100% intégré produit environ 10 à 15 % de moins que le même capteur en sur-imposition. Ce qui veut dire le panneau est posé par dessus les tuiles. De plus ce type d’installation est : plus rapide à faire, on conserve ses tuiles et la garantie d’étanchéité, on utilise moins de matière première pour l’installation, un coût global plus faible, une souplesse de disposition plus importante des panneaux,… bref une version bien plus pertinente. Donc Mr le ministre, Mme la secrétaire d’Etat, j’aimerai savoir pourquoi vous allez à contre sens de la logique et du bon sens ? Une installation en sur imposition pourrait s’élever à 13/15000 € maxi.

C’est comme la gestion des aides type crédit d’impôt, là aussi il y a des choses à dire. Pourquoi mettre 50% et en suite 40% puis 25%, sur des produits de performances pas toujours très bonne. Et surtout des aides qui servent plus à enrichir des industriels ou des branches professionnelles, c’est le constat réalisé par Bercy. Pourquoi ne pas interdire tout simplement les produits n’ayant  pas une performance mini, comme au Japon ? Et surtout apporter les aides au consommateur final, qui est la personne qui investit. Pourquoi une personne qui achète des produits économe en énergie comme des LED ou de l’isolation, pour la seule raison qu’il l’achète dans un magasin et installe lui même ces produits n’a droit à rien. Par contre en passant par un installateur pour le même résultat, il aura droit à des aides. Mais ces aides auront un double coût, le premier étant que l’investissement sera bien plus élevé dans bon nombre de cas, et pour accorder tous ces crédits d’impôt il faut bien collecter de l’impôt… je vous laisse méditer.

Liens

http://www.gouvernement.fr/gouvernement/une-croissance-verte-generatrice-de-600-000-emplois-d-ici-a-2012

http://enqueteur.dicom.sg.developpement-durable.gouv.fr/index.php?sid=64932&lang=fr